- L’entérinement des diplômes de l’Université de Mwaro se poursuit lentement mais surement.
Celui-ci est intervenu pour la première fois en date du 14 février 2023. Les dossiers entérinés concernaient les filières de laboratoire et celle des sciences infirmières. Ils sont pour le moment déjà signés et peuvent être retirés à Kibumbu. Pour le laboratoire, sur 54 dossiers présentés pour signature, 52 ont pu être signés, les deux restants devant être corrigés avant la signature. En sciences infirmières, sur 110 dossiers présentés pour signature, 105 ont pu l’être, les autres devant subir des corrections mineures avant signature. Pour la deuxième fois, l’entérinement a eu lieu le 12 mai 2023, pour les filières des sciences et techniques paramédicales et celle de sage-femme. La troisième séance a eu lieu le 19 mai 2023, pour les filières d’anesthésie- réanimation (2017-2018) et pour l’anesthésie-réanimation (2018-2019). Pour toutes les trois séances, les membres de la commission d’entérinement ont travaillé et terminé toutes les filières pour la promotion 2017-2018. Ils ont promis de travailler sur ceux qui restent pour 2018-2019 (sciences infirmières et laboratoire) et les dossiers de 2019-2020 une fois fois que tous les dossiers entérinés auront été signés, ce qui est une bonne chose parce que les diplômes disponibles seront progressivement retirés en attendant de terminer les procédures pour les autres. A toutes fins utiles, les dossiers jugés incomplets seront traités en dernier lieu et ce, pour toutes les filières et pour toutes les promotions.
2. Un déblocage en vue pour la reconnaissance de la spécialité des études de Sciences et Techniques Paramédicales dans le système de santé au Burundi.
Cela fait des années que les lauréats de Sciences et Techniques paramédicales font des démarches pour la reconnaissance de leurs compétences spécifiques dans le système de santé du Burundi. Comme la terminologie n’existe pas dans la nomenclature des filières de soins de santé, la tendance a été de les assimiler aux specialistes des soins infirmiers et de leur faire faire le même travail. Or dans les autres pays, surtout anglophones, le profil de formation existe bel et bien et sa spécificité est reconnue. De plus, les lauréats sont au travail et ils se distinguent à la fois par leur efficacité et leur complémentarité avec les lauréats des autres filières paramédicales. Ils ont déjà mis sur pied leur association. Ils sont reconnus au niveau international et participent aux grandes rencontres continentales de leur spécialité. Pour le moment, ils attendent la reconnaissance des deux ministères de tutelle: celui de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique qui valide leurs diplômes et celui de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida qui les emploie. Les choses sont cette fois-ci en bonne voie. Au terme de la démarche, les lauréats de la filière des Sciences et Techniques Paramédicales seront appelés Officiers Cliniciens pour se rapprocher de la terminologie anglophone de Clinical Officers. Nous leur souhaitons un aboutissement heureux et rapide pour couronner leurs efforts. Courage à eux.
Recueilli pour vous par Sébastien NDAYIRAGIJE, Directeur de la Recherche et chargé des relations publiques.